AIRLIE BEACH ET LES ILES WHITSUNDAYS – BOWEN – ROLLINGSTONE

En faisant ensuite la route jusqu’à la plage d’Airlie, nous arrivons aux portes du paradis aquatique, les Iles « whitsundays », il y en a 74 en tout, dont le fameux corail connu du monde entier en forme de cœur (pour aller le voir celui là, il faut débourser une petite fortune). C’est une réserve marine et on ne peut y aller qu’avec un bateau autorisé.

Nous trouvons un camping tranquille pour deux nuits au Flametree Touriste Village, puis partons dès le lendemain pour une journée de snorkelling dans l’eau turquoise. Moulés dans une combinaison néoprène (l’eau est quand même un peu fraîche), nous avons vus quelques poissons bleus et jaunes fluo ou zébrés, des tortues, du corail multicolore et avons posé les pieds sur un sable blanc immaculé, parce qu’il est composé presque uniquement de silice.

Prochaine destination : Bowen. En route, nous nous arrêtons à la plage de Dingo et à la baie d’Hideaway pour siester au soleil... Au-dessus du tropique du capricorne, il fait toujours plus chaud, yes ! Nuit au Horseshoe Bay Resort. C’est marrant, chaque camping semble posséder un hôte à deux ou quatre pattes – ici c’est un pan, qui se balade tranquille.

Le lendemain, nous allons à la plage et nous décidons de rester ici un jour de plus, tellement il fait bon…. On chile au soleil comme des lézards, on ramasse des coquillages et première baignade australienne – plus ou moins la même température que le lac Léman (23°). Visite de la ville dans l’aprèm, c’est ici qu’ont été tournées plusieurs scènes du film Australia. Nuit au Wangaratta at the Beach Caravan Park, où nous trouvons des gens chaleureux. Ce soir, nous décidons de ne pas rester ensemble, histoire d’expérimenter quelques heures l’un sans l’autre, c’est pas arrivé depuis notre départ. Chris part donc en excursion au bowling du coin, avec des retraités locaux. Le bowling ici c’est comme chez nous la pétanque, mais avec un terrain en gazon hyper plat d’environ 30 mètres sur 5 et les boules pas vraiment rondes ne vont pas droit, elles font une courbe à gauche ou à droite selon la façon de la tenir et de la rouler… Bref vraiment pas facile.

Nous retournons à la plage tout le matin et vers midi, direction Townsville, où nous stoppons histoire d’aller voir la ville de haut. On a aussi la vue sur l’île magnétique, fameuse île qui doit son nom encore à Cook, qui au large de ses côtes constata que le compas du bateau se dérégla complément. Puis après avoir rempli le frigo pour plusieurs jours direction Rollingstone, un bled, au camping de la plage, s’il vous plaît. C’est un parc immense, fleuri de palmiers, décoré avec des fontaines et des plans d’eau, juste en face : une plage sauvage. Nous y restons deux nuits.

Notre quotidien depuis plusieurs jours : petit déj au soleil assis sur nos chaises de camping, on entend très fort les oiseaux (ici ce sont plutôt des genres de perroquets) et les vagues qui claquent contre la berge, trouver une plage sympa et profiter, rouler sur le bitume au milieu des champs agricoles (ils cultivent de tout), pour finir trouver un camping pas trop cher ou une ère accueillante avant le coucher du soleil, sinon la route devient un zoo ambulant.

La nuit venue, on découvre un ciel bleu sombre illuminé d’un milliard d’étoiles, elles sautent presque dans la mer ! Le bruit des cigales va avec. Les campeurs alentours qui traficotent leur vaisselle, les rires au loin, la vie de camping quoi.

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