Depuis Buenos Aires, on s’est envolé pour Puerto Iguazu, le côté argentin des chutes d’eau d’Iguazu, aux portes du Brésil et du Paraguay. Proche de la forêt tropicale, il fait chaud & humide, presque de dire trop, c’est aussi le retour des insectes qui font un bruit intense de « sisisi » comme les cigales et des moustiques qui nous dévorent sans aucune indulgence – les mollets blancs à pois rouges c’est pas tant sexy 
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On plane sur la ville de Buenos Aires à la tombée de la nuit, scintillante, construite comme une immense grille et c’est là que nous tournons une page importante, celle des trajets en bus dans la poussière et des escapades dans la nature.
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Le 25 novembre, nous partons en bus pour Puerto Natales au Chili, en repassant encore par la douane, petit trajet de 6 heures de bus pour rejoindre cet ancien village de pêcheurs. Même s’il y a un vent à décorner non pas un, mais plusieurs bœufs, nous projetons de partir randonner un peu plus loin dans le parc national de Torres del Paine pour faire le circuit appelé « W ».
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Jamais ou plutôt très peu souvent, nous nous sommes sentis comme à l’autre bout du monde, mais les terres que nous commençons à fouler ressemblent à l’idée qu’on peut s’en faire... Ici la nature décide de tout et reste obstinément sauvage, le vent de l’océan balaie les grandes plaines arides et inhabitées, les routes sont plates… à perte de vue, comme en Australie. Ah oui, et puis on perd encore des degrés. Mais dans les supermarchés on trouve de tout.
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Le 7 novembre, on arrive depuis Santiago au dernier bled chilien, Pucon, un peu froissés pour avoir passé une nuit dans le bus… mais quelle surprise de constater que les habitations et les restaurants dans le coin ne sont que des chalets… enfin c’est plutôt des maisons en bois, wahou ! Par contre, par rapport à la capitale, la température a considérablement chuté, on ressort les vestes et les duvets font leur apparition.
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Un petit coup de froid a commencé a soufflé à Cafayte, puis s’est étalé dans la vallée du Nord Ouest Andin et quand on arrive 4 heures de bus plus tard à la Vallée de Tafi à 2'100 mètres (juste un stop d’une nuit), il fait cru. On se trouve un peu perdu dans ce village tout vide encerclé de montagnes et de brume… puis on se délecte rapidement d’être loin de toute animation, de voir des chevaux se promener en liberté et même une chouette blanche avec de grands yeux jaunes hululer sur un poteau champêtre. A notre auberge bien excentrée, le Nomade, c’est repas familial avec les hôtes (soupes de courge avec des morceaux de viande à l’intérieur et pain maison), puis le petit déj, tout compris 28 francs pour nous deux. Dans notre case il fait un peu frais, malgré les couvertures.
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Tout de suite après la frontière de l’Argentine, on s’aperçoit des différences avec la Bolivie. Les rues, les magasins, les menus proposés dans les restaurants, l’aspect vestimentaire des gens, même leur morphologie. Pas le temps de s’attarder en voyant les kilomètres qu’ils nous restent à parcourir jusqu’à début décembre tout au Sud, environ 5'000.
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